Catégorie : Dessinateurs / Auteurs

Bilal / Dan Franck: Un siècle d’amour

Enki Bilal et Dan Franck tracent dans cette oeuvre commune treize portraits de femmes, treize nouvelles qui illustrent les drames et les éclaircies de notre époque. Femmes libres, femmes rebelles, femmes d’amours et de passions : elles arborent le sourire héroïque d’un siècle finissant, que pousse vers la sortie l’attente d’un monde meilleur. Le XXe siècle s’ouvre et se clôt par la guerre. Entre ces deux extrêmes, il y a eu des famines, des massacres, des déportations, des enfermements. Douze nouvelles, douze portraits de femmes, de France ou d’ailleurs, témoins des malheurs d’une époque douloureuse. Grand habitué des exercices à quatremains, Dan Franck s’associe aujourd’hui à Enki Bilal pour livrer de concert leur sombre vision du XXe siècle. Dans chacune des treize nouvelles du recueil, Dan Franck plonge un personnage féminin dans l’une des innombrables tourmentes de l’histoire contemporaine. Enki Bilal la représente, nue, assise sur un tabouret, l’espace est clos. Treize textes, treize peintures qui illustrent les drames et les éclaircies de notre époque.

Quelques peintures de l’album Un siècle d’amour
















Articles en vente Bilal: Un siècle d’amour

Bilal: La trilogie Coup de Sang

Enki Bilal a commencé la trilogie Coup de sang en 2009 avec l’album Animal’z, suivra Julia & Roem en 2011 et la Couleur de l’Air en 2014.

Animal’z

Dans ce monde dont on ne sait trop s’il est l’émanation d’une histoire parallèle ou simplement le récit de notre futur, le dérèglement climatique s’est brutalement généralisé. La catastrophe porte un nom : le Coup de Sang. Sur la planète dévastée, martyrisée, l’eau potable est soudain devenue un trésor, et la survie individuelle l’obsession de chacun. Désormais, les transports sont rares et dangereux, les communications aléatoires. Seuls quelques Eldorados très isolés, refuges protégés par leur situation géographique particulière, ont réussi à préserver un semblant d’ordre social. On ne peut les rejoindre que par la mer, immense; l’unique milieu naturel, peut-être, qui conserve quelque chance de perdurer en ces temps d’incertitude absolue… Tel est le décor, fascinant, qui sert d’écrin à Animal’z, le nouveau récit futuriste d’Enki Bilal.

Quelques planches de l’album Animal’Z
















Julia & Roem

Après le « coup de sang » environnemental dont Animal’z relatait l’impact tragique et dévastateur, la planète s’apaise et se recompose, les survivants réapprennent à s’organiser. Dans cette géographie chamboulée, des déserts ont surgi. Et c’est au cœur de l’un d’entre eux, bien improbablement situé à l’emplacement de la mer Baltique, que l’on suit la trace d’un ex aumônier militaire énigmatique, installé au volant d’une Ferrari électrique lancée à plein régime. Trois personnages vont croiser sa route : deux jeunes hommes qu’il sauve in extremis de la mort par déshydratation, et un rapace blessé par balle, dont il répare l’aile cassée…

Quelques planches de l’album Julia & Roem






La couleur de l’air

Dans un ciel sans dessus dessous ponctué d’immenses masses nuageuses aux allures menaçantes progresse le Zeppelin sinistré Garbage et son équipage incongru : un couple de passagers de hasard embarqués à Tanger, Anders Mikkeli et Esther Roblès, deux jumelles orphelines sujettes à de mystérieuses crises de citations littéraires, leur garde du corps et le cadavre démembré du pilote de l’appareil, suspendu à ce qui reste de sa nacelle détruite. Dans les soutes, un mélange de déchets nucléaires instables et d’armes atomiques en état de marche, indice probable des visées terroristes du Garbage. Balloté au gré de la violence des vents, ses équipements verrouillés sur navigateur automatique, l’aérostat semble totalement livré à lui-même, et pourtant… Pourtant quelque chose suggère qu’il y a peut-être là un dessein, une volonté, une direction. Car au même moment, nombre des personnages croisés au fil des deux précédents volumes de la trilogie – Ana et Lester, Bacon et son dauphin hybride, Julia, Roem et Lawrence, l’ex-aumonier militaire – se sont eux aussi mis en mouvement, comme mûs par un appel secret. Leur périple annonce-t-il le stade terminal du « coup de sang » planétaire ? S’agit-il des prémisses de la troisième guerre mondiale annoncée, qui mettra ainsi un point final à la crise environnementale généralisée ? Ou d’autre chose encore, divergeant de tout ce qu’on pouvait imaginer ?

Quelques planches de l’album La couleur de l’air










Les articles de Enki Bilal en vente

Bilal : La Tétralogie du Monstre

Commencée en 1998, La Tétralogie du Monstre comprends 4 albums réalisés entre 1998 et 2007.

Nike Hatzfeld a trente-trois ans lorsque sa légendaire mémoire  le renvoie aux tous premiers jours de sa propre naissance.

Nous sommes en 1993. La Yougoslavie agonise, les obus bosno serbes pleuvent sur l’hôpital de Sarajevo.

C’est là que Nike partage son lit et ses premiers jours de vie avec Amir et Leyla, orphelins comme lui.

Son destin bascule lorsqu’il se souvient avoir juré, à l’âge de 18 jours, de les retrouver et de les « protéger toujours ».

Entre sa mémoire de 1993 et sa réalité contemporaine de 2026, Nike Hatzfeld subit une brutale contraction du temps, qui l’entraîne dans un tourbillon d’apocalypse religieuse obscurantiste, comme si les gênes de son futur de 2026 étaient inscrits dans son premier souffle de 1993.

Un bal macabre secoue la planète, ballotte le monde et ses démocraties, orchestré par un certain Optus Warhole, autoproclamé ; « l’incarnation du mal suprême »…

Nike et Leyla se trouvent. Amir, de son côté, surnage avec Sacha, une fille paumée, quatrième pièce rapportée …

Les quatre épisodes de la série retracent les destins croisés de Nike, Leyla et Amir, liés par leur passé commun d’orphelins nés à Sarajevo en 1993 et par leur rencontre avec celui qui se veut l’incarnation du mal suprême, le duplicateur d’humains Optus Warhole.

Quelques planches de la série
















La Tétralogie du Monstre




Les articles en vente “La Tétralogie du Monstre”

Enki Bilal

Dédicace Enki Bilal

Enki Bilal est né le 7 octobre 1951 à Belgrade,il est un réalisateur, dessinateur et scénariste de bande dessinée.

J’ai découvert son travail au travers des BD fantastiques réalisées avec Pierre Christin, puis la claque: Partie de chasse, la femme piège…j’étais mordu !

Au fil du temps il s’oriente plus vers la peinture, ses toiles sont parfois inspirées par l’œuvre de Vladimir Veličković.

Il reste un formidable créateur que j’adore.

Il est également un réalisateur de film:

Tykho Moon (1996),

Bunker Palace Hôtel (1989), (franchement à voir)

Immortel, ad vitam (2004)

En 1987, il obtient le Grand prix du festival d’Angoulème.

Officier des Arts et des Lettres‎
Chevalier de l’ordre national du Mérite

  

Quelques pièces de ma collection

J’utilise souvent des fonds noirs pour l’encadrement des dessins de Enki Bilal , je trouve que l’image ressort encore mieux.




Dédicace Enki Bilal

Bibliographie

(sans doute incomplète , réedition travail collectif etc)

Bug (scénario et dessin) :

Enki Bilal Bug Livre 1 2017.

Enki Bilal Bug Livre 2 avril 2019.

Enki Bilal Bug Livre 3 mars 2022.

Graphite in progress (catalogues d’expositions de dessins crayonnés de Bilal) :

Tome 1, Bdartiste, 2016.

Tome 2, Bdartiste, 2018.

Mécanhumanimal : au Musée des arts et métiers (scénario et dessin), Casterman, 2013.

Les Fantômes du Louvre (scénario et dessin), Louvre Éditions – Futuropolis (coédition), 2012.

Trilogie du Coup de sang (scénario et dessin) :
Animal’z, Casterman, 2009.
Julia et Roem, Casterman, 2011.
La Couleur de l’air, Casterman, 2014.

La Tétralogie du Monstre (scénario et dessin), édition complète Casterman, 2007 qui reprend :

Le Sommeil du Monstre, Les Humanoïdes associés, 1998.

32 décembre, Les Humanoïdes Associés, 2003. Prix Micheluzzi de la meilleure bande dessinée.

Rendez-vous à Paris, Casterman, 2006.

Quatre ?, Casterman, 2007.

Un siècle d’amour, Fayard, 1999. Avec Dan Franck

Bleu Sang, Christian Desbois Éditions, 1994.

Mémoires d’autres temps : histoires courtes, 1971-1981 (scénario et dessin), Les Humanoïdes Associés, 1996.

Cœurs sanglants et autres faits divers (dessin), avec Pierre Christin (scénario), Dargaud, coll. « Hors Texte », 1988

L’État des stocks, Futuropolis, 1986.

Milleneufcentquatrevingtdixneuf, Les Humanoïdes Associés, 1999.

Nouvel état des stocks, Casterman, 2006.

Crux Universalis (scénario et dessin), Les Humanoïdes Associés, 1982.

La Trilogie Nikopol (scénario et dessin), Les Humanoïdes Associés :

La Foire aux immortels, 1980.

La Femme piège, 1986.

Froid Équateur, 1992.

Exterminateur 17 (dessin), avec Jean-Pierre Dionnet (scénario), Les Humanoïdes associés, 1979.
Mémoires d’outre-espace (scénario et dessin), Dargaud, coll. « Pilote », 1978

Fins de siècle (dessin), avec Pierre Christin (scénario) :

Les Phalanges de l’Ordre noir, coll. « Légendes d’aujourd’hui », 1979.
Partie de chasse, coll. « Légendes d’aujourd’hui », 1983.

Légendes d’aujourd’hui (dessin), avec Pierre Christin (scénario), Dargaud :
La Croisière des oubliés, coll. « Histoires fantastiques », 1975.

Le Vaisseau de pierre, coll. « Histoires fantastiques », 1976.

La Ville qui n’existait pas, coll. « Histoires fantastiques », 1977.

L’Appel des étoiles (scénario et dessin), Minoustchine, 1975.

Le Bol maudit (scénario et dessin), Futuropolis, coll. « Hic et Nunc », 1982 (Réédition de “L’Appel des étoiles”).

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